En pénétrant dans le wagon du train, la chaleur contrastait vivement avec le froid extérieur, procurant une douceur réconfortante, semblable à celle d'un bain chaud après une averse glaciale. Petit à petit, les sièges du wagon se remplissaient, bien que de nombreuses places restent libres lorsque le signal annonçant le départ du train retentit.

Les réverbères de la ville défilaient devant les yeux des quelques voyageurs, illuminant brièvement la noirceur de la nuit d'hiver. Rapidement, ces lumières se firent plus rares, laissant place à des ombres de champs et de forêts qui bordaient la voie ferrée. Avec le paysage devenu presque invisible, les passagers se tournèrent vers d'autres distractions : certains reprirent leur lecture, d'autres se plongèrent dans la musique ou se laissèrent aller à un petit somme. Le silence de la nuit semblait avoir envahi le wagon, ponctué seulement par le cliquetis des roues sur les rails et les murmures discrets.

Après environ une demi-heure de trajet, le train ralentit puis s'arrêta complètement. Le conducteur annonça une avarie sur la voie due aux mauvaises conditions climatiques, précisant que les techniciens travaillaient à résoudre le problème aussi rapidement que possible. À cette annonce, les voyageurs tournèrent leurs regards vers la fenêtre, où de gros flocons de neige descendaient doucement, créant une atmosphère paisible. Étonnamment, l'annonce du retard ne suscita ni grognements ni protestations. Les passagers attendaient tranquillement, peut-être enchantés par la féérie de la neige.

Un jeune couple somnolait. Elle s'était blottie contre lui, cherchant la chaleur de sa peau, caressant machinalement sa cuisse musclée, un geste aussi naturel que de remuer du sucre dans une tasse de café. Lui, les yeux fermés, se concentrait sur cette caresse, espérant qu'elle descendrait vers l'intérieur de sa cuisse, une zone particulièrement sensible. Dans leur lit, il adorait quand elle léchait cette zone du bout de la langue, s'approchant lentement de son sexe. Cette pensée seule suffisait à lui provoquer une érection, même maintenant, dans le train, entièrement habillé.

Il se pencha à l'oreille de sa femme pour lui demander de le branler. Sans poser de questions, comme si elle lui passait simplement du sel, elle dirigea sa main vers son sexe, le frictionnant par-dessus le pantalon. Il s'enfonça confortablement dans son siège pour profiter pleinement du moment, envisageant de lui demander de le sucer plus tard.

Dans la rangée voisine, un homme les observait, ses yeux brillants de désir. Il aurait aimé bénéficier des mêmes attentions, d'autant plus qu'il trouvait la jeune femme très attirante. Ses longs cheveux ondulés, ses grands yeux pénétrants et son corps pulpeux dégageaient une sensualité irrésistible.

Ainsi, dans le silence feutré du wagon, chacun vivait ses propres fantasmes, tandis que dehors, la neige continuait de tomber, enveloppant le monde d'une douce tranquillité.

Il les observait, fascinés par la scène qui se déroulait devant lui. Elle le branlait avec une application remarquable, un sourire satisfait sur les lèvres, tandis que lui soupirait de plaisir. La femme, remarquant leur voisin de voyage les reluquer, lui proposa de se joindre à eux.

« Je suis très excitée. Mon mari est tellement concentré sur sa jouissance qu’il ne pourra pas s’occuper de moi. J’ai envie qu’on suce mes seins et qu’on me branle aussi. Voulez-vous bien me donner ce plaisir ? »

L'homme accepta la proposition avec enthousiasme. Il se leva de son siège pour les rejoindre. Délicatement, avec une précision de joaillier, il déboutonna la chemise de la femme, puis retira son soutien-gorge, libérant deux énormes seins appétissants. À leur vue, il ne put résister et se jeta dessus, les embrassant, les léchant, enfouissant sa tête dans cette chair abondante. Satisfaite de cette entrée en matière, la femme, trouvant ses caresses agréables, lui suggéra de s’attaquer à son sexe.

« Il est déjà tout mouillé », précisa-t-elle. Sans attendre, il plongea la main sous la jupe de la femme, qui, jambes écartées, attendait les doigts prometteurs de volupté. Sous son toucher habile, elle ne put contenir les gémissements de plaisir qui montaient de sa gorge. Son sexe fut bientôt ouvert et luisant, et son bassin bougeait doucement, appelant les doigts à aller plus loin, plus vite. L’excitation montant, elle ouvrit la braguette du pantalon de son mari, puis demanda à l'homme de faire de même.

Bientôt, un sexe dans chaque main, les jambes grandes ouvertes et appuyées sur le siège devant elle, elle s’agitait pour leur procurer les mêmes délices que l’inconnu lui prodiguait. Les ébats du trio se firent vite entendre. Une femme d’une cinquantaine d’années, attirée par les bruits sensuels, se leva de son siège pour observer de plus près. Subjuguée par la scène, elle retira son petit gilet, prétextant la chaleur du wagon.

Un ami qui l’accompagnait la rejoignit et lui demanda si elle avait besoin d’aide. Avec bienveillance, il la déshabilla. D’abord, il lui passa son petit pull bleu tricoté par-dessus la tête, découvrant ses petits seins nus. Bien qu’ayant terriblement envie de les prendre en bouche, il se résolut à patienter pour se concentrer sur sa première mission. Il fit glisser la fermeture Éclair de la jupe, en prenant soin de ne pas y coincer la peau délicate de son amie. Sa peau, bien qu’ayant perdu de son élasticité, restait ferme et désirable.

Il ne put résister à l’envie de caresser ses courbes, glissant un doigt du creux de ses reins aux courbes de ses fesses. La jupe à terre, il entama la descente de ses collants opaques. Accroupi à ses pieds, le nez sur son sexe caché par une culotte en dentelle noire, il embrassa délicatement la petite bosse créée par l’abondante pilosité qu’il imaginait douce et parfumée. Elle lui demanda de rester agenouillé et de la regarder faire.

Il obtempéra, immobile, tandis qu’elle glissait une main sous la dentelle pour se caresser. Elle enfila un doigt, puis un second en elle. Son ami, ému aux larmes devant la beauté de ce geste, sentait son pénis s’ériger. Il maîtrisa ses pulsions, attendant le moment où elle lui permettrait de la toucher. Par un accord tacite, c’était elle qui menait la danse.

En ouvrant les yeux, l’homme que sa femme branlait aperçut une scène de masturbation près d’eux. Incertain de la réalité de ce qu'il voyait, il referma les yeux pour se concentrer sur ses sensations et laisser son imagination courir, devinant le goût du sexe de la femme qui se caressait avec tant de plaisir.

Comme par télépathie, la femme baissa sa culotte et demanda à son ami de la faire jouir avec sa langue. Il s’appliqua avec tact, passant sa langue sur sa vulve trempée, puis sur son clitoris. Ses jambes tremblant, elle proposa de s’asseoir pour mieux profiter de son « savoir-faire », un terme qu'elle employa fièrement. Flatté, il s’attela avec encore plus de passion à sa tâche. Son sexe, de plus en plus gonflé, lui faisait mal, et pour soulager la pression, il ouvrit sa braguette, laissant sa trique s’épanouir à l’air libre.

Dehors, la neige tombait toujours. À l’intérieur, le silence était entrecoupé par des gémissements de plaisir et des petits cris étouffés. Après un labeur méticuleux sur les sexes des deux hommes qu’elle tenait à ses côtés, des spasmes réguliers et de plus en plus proches annoncèrent les jouissances finales. Pour accroître leur plaisir, elle intensifia ses mouvements de va-et-vient, provoquant des jets de sperme synchronisés sur ses mains. Ils râlaient de plaisir.

Reprenant leurs esprits, les hommes décidèrent d'un clin d’œil complice de s’occuper ensemble de la femme et de lui offrir les délices qu’ils venaient de savourer. Son mari la lécha si bien que son sexe, déjà tout trempé, transpirait à grosses gouttes. Il but de petites gorgées du liquide légèrement amer, puis continua à mâchouiller ses chairs intimes.

Pendant ce temps, le voisin de siège, reconnaissant des faveurs reçues, voulut rendre la pareille. Dans une urgence fiévreuse, il embrassa chaque centimètre carré de sa peau : ses seins magnifiques, son ventre rebondi, sa gorge lisse. Puis il caressa ses fesses, les pétrissant et les cajolant avec ardeur. Elle répondait favorablement à son entrain, alors il osa aller plus loin. Il écarta soigneusement ses fesses et dirigea son index vers son anus, déjà prêt à être exploré.

Le doigt pénétra facilement, ressentant bientôt des contractions de plaisir. Au comble de la satisfaction, ne pouvant retenir son orgasme, elle accentua les mouvements de son bassin pour intensifier la pression de la langue de son mari sur son clitoris et le va-et-vient du doigt dans son anus. S'oubliant complètement, elle hurla d’un cri rauque, presque animal.

Son plaisir, exprimé si puissamment, insuffla une nouvelle énergie au couple d’amis qui redoubla d’ardeur. Prenant les devants pour la première fois, l’homme s’assit sur le siège et prit la femme par la taille pour l’inviter à s’installer sur lui. En bonne cavalière, elle enfonça son bassin sur son sexe, plongeant profondément, puis remontant pour s’enfoncer encore davantage. Leur folle allure dura quelques minutes avant qu’ils ne jouissent ensemble, leurs corps synchronisés dans l'extase.

Le train, toujours arrêté au milieu de la campagne, semblait figé comme un énorme roc séculaire. Recouvert de flocons de neige, il paraissait enveloppé d’un drap pudique, préservant l’intimité des voyageurs et leurs désirs débridés. Le calme revint peu à peu à l’intérieur du train.

Les cinq jouisseurs se reposaient, le silence régnant de nouveau. Les cris et les bruits de succion s’étaient tus, ne laissant que les odeurs de sexe flotter dans le wagon, rappelant les récents ébats. Peut-être à cause de cette atmosphère ou de l’arrêt prolongé du train, d’autres passagers commencèrent eux aussi à se dévêtir, s’embrasser et se toucher. Des vêtements volaient à travers le wagon, des corps se dénudaient, des râles et des soupirs s’élevaient.

Les cinq précurseurs, repus, admiraient ce tableau, fiers comme des artistes devant leur œuvre. Des peaux rosées et brunes, lisses ou plissées, composaient la toile de fond ; ici, une jambe levée avec un mollet magnifique ; là, un avant-bras viril avec une main puissante caressant un sein lourd ; à droite, un visage féminin rougi par l’effort, des perles de sueur coulant sur ses tempes ; au centre, des sexes sucés, des culs proéminents, des bouches voraces, des ventres affamés cherchant l’étreinte salvatrice.

En un chœur unanime, le wagon fut secoué par un soubresaut, les corps ressentant l’ultime plaisir. Le conducteur, comme s’il avait attendu la fin des festivités, prit le micro quelques instants après l’orgasme symphonique pour annoncer la reprise imminente du voyage. Les roues du train retrouvèrent leur rythme, et bientôt, le train fila à travers la campagne. Les voyageurs se rhabillèrent et reprirent leurs occupations initiales.

Arrivé en gare, le train avait perdu son manteau blanc ; la neige avait fondu sous la chaleur. Les passagers descendirent, se mêlant à la foule, embrassant les proches venus les chercher, puis retournèrent à leur vie quotidienne sans un regard en arrière, comme si tout cela n’avait été qu’un rêve.

Produits liée

Découvrez nos autres rubriques Magazine :